La LOLA T-160 TS fit ses débuts dans le championnat CAN-AM (Canadian-American Challenge Cup ) en 1968. Ce championnat, destiné aux voitures ouvertes deux places sans restriction de cylindrée, devint très populaire du fait des performances phénoménales des machines. Mue par un moteur Chevrolet de 7 litres de cylindrée de 620 CV, la LOLA ne pesait que 670 kg, ce qui fait un rapport poids-puissance de 1.1 kg/CV !
Ce kit LOLA T-160 TS fait partie d’une série de quatre kits, à l’échelle 1/18, de voitures de courses que Tamiya a commercialisés à la fin des années 60. Il y eu en 1969 la PORSCHE 910, la NISSAN R381 et la McLaren M8A, puis en 1970 la LOLA T-160 TS. A part ces quatre kits, Tamiya a également produit en 1970 deux kits de petites voitures japonaises de série et le VW Buggy IMP. Ces sept kits furent les seuls à l’échelle 1/18 que Tamiya ait produits, passant ensuite à l’échelle 1/20 puis 1/24.
Comme on le voit sur les images ci-dessus, sur le kit Tamiya le nez est trop large, trop long et trop anguleux. Ça fait un peu pelle à neige !
Afin de pouvoir réduire la longueur et la largeur du nez et de pouvoir en arrondir les lignes, j’ai tout d’abord augmenté l’épaisseur de la carrosserie aux endroits où je vais intervenir, en appliquant du mastic deux composants. Sur la surface plane, j’ai appliqué des petites bandes de polystyrène de la marque Evergreen, plus rapide que le mastic.
Egalement visible sur la photo de comparaison entre le réel et le kit, la voie avant est trop étroite et les passages de roues trop galbés, même si effectivement la version TS (pour Team Surtees) définitive avait des élargisseurs d’aile plus prononcés que sur cette photo d’archive LOLA.
Pour élargir la voie de 4 mm en tout, j’ai rallongé les supports inférieurs de fusée de 2 mm de chaque côté et le bras unique de suspension de 4 mm en son centre.
Ensuite, en me référant aux photos du châssis visibles sur le site : http://www.lolaheritage.co.uk/2018/type_numbers/t160/t160.html ,
J’ai créé des faux rivets sur la traverse avant du châssis, supportant le tableau de bord et la colonne de direction, ainsi qu’aux emplacements des cloisons de réservoir sur les bas de caisse.
Ma technique pour simuler des rivets est simple et donne de bons résultats. Tout d’abord je réalise, à l’aide d’une pointe acier, des petits « pots » à espacements déterminés et réguliers.
Ensuite je remplis délicatement ces petits pots de gel cyanoacrylate, en déposant une très petite goutte à l’aide d’un fil d’acier (pas pointu, sinon ça marche pas). Il faut déposer une grosse goutte de gel sur une feuille plastique et prélever une très petite quantité à l’aide du fil d’acier pour la déposer dans les pots. C’est plus facile qu’il n’y paraît.
Concernant le moteur, j’ai rajouté des nervures sur le dessus de la boîte de vitesse, les câbles d’allumage (mais assez basiques, car ils vont être cachés par la tubulure d’échappement), et les tubes flexibles d’injection (fil « Kristal Tec Korea » 0.6 mm que je colore un peu avec des pigments jaunes et oranges pour l’aquarelle). Et finalement, j’ai rallongé les flûtes d’amission d’air. Il semblerait, d’après les photos qu’on trouve sur internet, que Surtees ait essayé plusieurs versions de flûtes d'admission au cours de cette saison 68, plus ou moins longues. J’ai opté pour une version longue, un peu plus spectaculaire. Pour ce faire, j’ai enlevé le chrome sur les flûtes du kit avec un produit de nettoyage contenant de l’ammoniaque, je les ai ensuite rallongées avec du profil rond polystyrène « Evergreen », puis ramené le tout au bon diamètre et propre sur mon petit tour PROXON FD 150/E (parfait pour les pièces plastiques), et rechromé au « Liquid Chrome Molotow ».
... A suivre 😉
Sympa les explications :-)
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