Images de ma réalisation d’une maquette plastique d’un Buggy, accompagnées de quelques commentaires sur l’exécution.
Photos
également sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/dan/VWBuggy Tamiya 1/18
Il s’agit d’une maquette de la marque japonaise Tamiya, à l’échelle 1/18, du Buggy VW EMPI IMP commercialisé entre 1966 et 1970.
Il s’agit d’une maquette de la marque japonaise Tamiya, à l’échelle 1/18, du Buggy VW EMPI IMP commercialisé entre 1966 et 1970.
Un brin d’histoire : Les Buggies, ou Dune Buggies, ont vu le jour en Californie au début des années 60, bricolés à partir de Jeeps désossées. En 1964, le plus célèbre d’entre eux, le MEYERS MANX, basé sur un châssis et une mécanique VW Cox, est né d’un trait de génie de Bruce Meyers. De nombreux fabricants ont ensuite suivi sur ce marché très porteur. En 1966, la firme EMPI présente son Buggy. EMPI, dont l’acronyme signifie « Engineered Motor Product Inc », est alors l’agent Volkswagen le plus important et le plus célèbre des Etats-Unis. Les créateurs de la firme ne se bornent pas à distribuer la marque VW, mais développent et commercialisent nombre de pièces et kits pour améliorer les performances et la fiabilités de leurs voitures. Il n’est dès lors pas étonnant que leur bébé, ce Buggy EMPI IMP, soit lui aussi basé sur sur un châssis et une mécanique VW Cox. L’acheteur pouvait opter pour un modèle complètement fini, prêt à rouler, ou pour un kit qu’il montait lui-même sur sa propre base VW Coccinelle. Le kit se composait principalement de la coque en fibre de verre, pare-brise, pot d’échappement, pare-chocs chromés et phares.
La maquette que j’ai réalisée ici était commercialisée au début des années 70 (les moulages portent la date de 1971), et faisait partie d’une série de 5 ou 6 modèles, à l’échelle 1/18, fabriqués par Tamiya. Si certains modèles de cette série ont été réédités depuis, ce ne fut pas le cas du Buggy EMPI, si bien que celui-ci est devenu très rare sur le marché. J’ai acheté cet exemplaire, non monté bien sûr, à un vendeur japonais en 2017.
Contrairement à ce que je craignais un peu, ni les plastiques ni le caoutchouc des pneus n’ont souffert du temps. Ce modèle était livré également avec un petit moteur électrique et un petit boîtier réducteur, offrant l’éventualité de réaliser une version « fully motorized », selon le terme indiqué sur l’emballage (assez loin tout de même des modèles RC actuels !). Mais cet ensemble « moteur/réducteur» ne s’intègre pas du tout dans le moulage du moteur VW à l’échelle, mais nécessite un montage différent, nettement moins fidèle au modèle réel. Du coup je l’ai réalisé sans moteur électrique.
Les moulages des pièces sont de très bonne qualité, avec un bon rendu des détails. En général, je peints la plupart des pièces à l’aérographe, avant montage. Mes modifications, par rapport au kit original : J’ai remplacé les arceaux pare-chocs avant et arrière, en plastique chromé, par du fil d’acier trempé (corde à piano) que j’ai poli et formé ; j’ai réalisé les pots d’échappement, qui sont normalement aussi en plastique chromé, à l’aide de fil d’aluminium que j’ai poli, et les flûtes (extrémités des pots d’échappement) à partir de viroles de pinceaux.
La ligne générale est vraiment réussie, je trouve même que Tamiya a amélioré le look original et les proportions du Buggy EMPI. Par contre, je trouve que les pièces livrées originalement pour les sièges sont assez moyennes. J’ai remplacé l’entier de la banquette arrière et recouvert les sièges avants par du cuir que j’ai formé à chaud.
J’ai
également remplacé l’arceau de protection, qui était en plastique noir, par du
fil aluminium poli et formé. Le montant du pare-brise, les branches du volant et les bonnettes des phares ont été peints à l’aide du « liquide Chrome Molotow ». Résultat bluffant !
La couleur originale du kit Tamiya est vraiment superbe (très différente à l’apparence sur l’emballage). Mais malgré la très belle qualité de réalisation de la carrosserie, les marques laissées par le flux de matière étaient visibles. Il fallait donc impérativement repeindre la coque, ce que j’ai fait. Après un nombre important d’essais de couleur pour être le plus fidèle possible à l’original, j’ai appliqué à l’aérographe, buse 0.4, de la laque acrylique transparente Aero color de Schmincke (brown brazil et gold ocre) mélangée à du « aero metallic medium » et un peu de « aero retarder ». Ces laques sont vraiment top pour l’aérographe. Comme finition, j’ai appliqué la laque acrylique incolore Tamiya X-22, non diluée, en couches assez épaisses ; le rendu final devient très lisse, mais par contre elle met super long à sécher (2 à 3 semaines !).
Dan.
Test pour vérifier que les lecteurs peuvent en déposer 😁
RépondreSupprimerMagnifique !!!...
RépondreSupprimerMerci !
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