Lotus 49 1/20 Ebbro

Pour ma sixième maquette, j’avais envie de m’attaquer à un modèle de formule 1 de la fin des années 60. J’aime bien cette période car ces bolides étaient alors, en apparence, assez simples, sans artifice aérodynamique (en tous cas jusqu’en 1967-68), avec les éléments mécaniques bien visibles. J’ai jeté  mon dévolu sur la Lotus 49, avec ses lignes très épurées et tendues, dans sa belle livrée verte et jaune. Elle fut du reste la dernière à arborer ces couleurs emblématiques de Lotus. Mon choix pour la version du grand prix de Hollande fut principalement esthétique, c’est la version que je préfère parmi celles proposées et rendues possibles par Ebbro (dans le même kit je précise). En plus, cette première sortie de la Lotus 49 équipée du Ford Cosworth V8 DFV fut un coup de maître : meilleur temps aux essais par Graham Hill, victoire de Jim Clark qui signait par la même occasion un nouveau record du tour !

J’ai utilisé l’acrylique Tamiya « Green X5 » qui se marie parfaitement au jaune des décalques.

Je n’avais encore jamais monté de kit de la marque Ebbro, et je dois dire que celui-ci est de très bonne qualité. Je n’ai pas eu de difficulté particulière à l’assemblage, si ce n’est un peu d’ajustage pour que le nez soit mieux intégré dans la ligne de la carrosserie. Par contre, les décalques m’ont causés quelques problèmes ; j’ai trouvé qu’ils étaient très épais et se laissaient difficilement ramollir par les deux « decal soft » que j’ai essayés (Revell et Mr Hobby). Si bien que, pour le décalque du nez, comme je n’arrivais absolument pas à le faire épouser la forme de la carrosserie, je l’ai finalement coupé à l’extrémité du nez, en le ponçant (impossible de faire une coupe propre autrement), et j’ai raccordé à la peinture… (je suis étonné moi-même du résultat, car je craignais le pire !).

Les jantes ont été chromées à l’aide du « Liquid Chrome » de Molotow, recouvertes ensuite d’un léger voile de « Aero Schlusslack matt » de Schmincke.

Sur le flanc gauche, quelques détails améliorés : pompe à essence, attache du tuyau du circuit de refroidissement, amortisseurs, câblage d’allumage et tubes d’alimentation.

Pour les câbles d’allumage, j’ai utilisé du fil nylon 0.50 mm que j’ai dépoli et pour les tubes d’alimentation des injecteurs du fil transparent, de 0.50 mm aussi, que j’ai teinté en le frottant avec de la gouache jaune et brune (tout simple). 

Un conseil pour la réalisation de ressorts d’amortisseur : pour obtenir un pas très régulier, il suffit d’enrouler serré, sur un cylindre, deux ou trois fils en même temps, selon le pas désiré. On obtient ainsi plusieurs ressorts au pas régulier et identiques. 

Je me suis amusé à confectionner les ressorts de fixation des pots d’échappement, avec du fil de cuivre argenté diamètre 0.20 mm.

La boîte de vitesse est peinte avec le « Tamiya flat alu », que j’ai ensuite « sali » avec un jus de gouache maison.